Mon parcours
Mes premières réponses à cette question m’orientaient vers le secteur médical/paramédical. J’amenais la première composante : LE CORPS. Je trouvais passionnant les connaissances que nous pouvions avoir du corps humain, cet organisme biologique doté d’un fonctionnement fabuleux. En associant la notion d’aide, je me cherchais à travers des métiers tel que kinésithérapeute, ostéopathe. Je continuais ma scolarité tout en peaufinant mon projet. Il manquait un élément…
S’est ajouté la deuxième composante : LE PSYCHISME. Tout n’était pas que matière, il y avait bien autre chose ! J’engageais mes études et continuais ma réflexion me dirigeant vers les métiers de psychomotricienne, puis éducatrice en activité physique adaptée. Altruisme et empathie ont eu raison de moi, je mettais officiellement un pied dans le secteur social en terminant mes études en tant qu’éducatrice socio-sportive. Je fus séduite par l’idée pertinente d’utiliser l’activité physique et sportive comme un outil de travail à partir duquel on (re)mettait le corps en mouvement. En réalité, il n’y avait pas seulement le corps qui se (re)mettait en mouvement, mais ça bougeait également sur les plans psychique et émotionnel ! Dans cette approche, j’ai eu l’occasion d’observer des personnes se libérer de charges émotionnelles à travers les activités physiques artistiques, ou encore d'autres avoir des déclics dans le cadre d’activités de pleine nature, et prendre conscience, une fois sortie de leur zone de confort, qu’elles étaient « capables » alors qu’elles se pensaient « incapables ».
Après avoir exploré plusieurs horizons dans le champ du social, j’ai terminé mes dernières années en tant que conseillère et formatrice en insertion sociale et professionnelle. Cette approche m’a beaucoup plu, me sentant au plus près des gens pour les accompagner dans l’évolution de leur réflexion. Hors, j’atteignais des limites dans cet accompagnement et la question qui me venait était : comment soulever les freins de l’insertion sociale et professionnelle lorsque les causes sont plus profondes et liées à la sphère personnelle ? Cette autre sphère qui mêle à la fois les plans psychologiques et émotionnels ne relève pas des fonctions pour lesquelles j’étais en poste. Par contre, c’était exactement sur ces plans-là que je traitais en psycho-énergétique.